jeudi 20 novembre 2008

Salem: Past, present, futur... present part 2

Ces nouveaux étrangers et leurs destinés m’avaient fasciné. Ils étaient sous la protection de mon père et des autres Guardians pour des raisons qui m’échappaient encore. Ils étaient voués tout au contraire à être traqués par ces protecteurs, mais le destin à sa manière bien mystérieuse de troubler l’ordre des choses. La présence physique de Jay-Long parmi eu y était peut-être pour quelques choses, mais son esprit semblait avoir quitté son corps. Le demi-dieu semblait avoir voulu protéger l’âme de la femme qui portait la pierre du feu, en la laissant posséder son corps. Elle s'appellait Vanna je crois. J'avais vu derrière le visage juvénile du garçon les yeux d'une femme, magnifique, profondément empreint d'incertitude. J'étais incapable de lire ses pensées, mais je n'en avait pas besoin. Ses yeux parlaient. Ils trahissaient une ferveur sauvage et farouche, comme un cheval sauvage, à jamais indompter, vivant que de liberté. Mais derrière cette barrière de flammes qu'elle s'était élevé, je pouvais à peine entrevoir ce qu'elle cherchait à dissimuler au plus profond de ses yeux. Une profonde crainte et une fragilité à peine perceptible derrière la solidité qu'elle emanait. Elle était réellement une cheval sauvage.


La simple présence de Jay-Long ne pouvait être qu’annonciatrice d’événements qui chambouleraient notre univers. « Jay-Long », «Le juge », «Le destructeur », nombreux était les noms que les livres d’histoire nous avaient transmis, mais son nom était annonciateur de changement. Je connaissais bien le jeune Demi-dieu, peut-être mieux que le reste du commun des mortels. Pourtant, tout comme le sang qui coulait dans mes veines, le secret et les vérités de son existence devait demeurer dans le silence. J’ignorais tout des raisons de sa présence dans le monde des mortels, mais une chose était certaine... les choses allaient changer...

L'ordre de Chamberlain de ne pas donner le bouclier de Lemnore comme protection à ces voyageurs me paru plus déraisonable qu'imcompréhensible. Je connaissais la valeur de cette arme et les dangers aussi qu'il pouvait attirer sur son sillage. Mais si la roue du destin s'était finalement mise en route, personne ne pourrait plus l'arrêter. Je pouvais sentir au plus profond de mes veines l'aura terrible de ce bouclier chaque fois que je posais mes yeux sur lui. Créer autrefois dans un seul et unique but. Cet arme avait été témoin silencieux de la mort de mon ancètre. Et mon sang se souvenait. Je craingnais cette chose autant que je la respectais, mais aujourd'hui il devait à nouveau se lever. Les porteurs des pierres auraient besoin de lui, le bouclier devait reprendre le rôle pour lequel il était venu au monde. Pour protéger cet avenir qui ne dépendait plus que de ce tout petit groupe de voyageurs au lourd destin. Chamberlain ne pouvait empécher la roue du destin de tourner, il le savait, et il savait surement ce que je m'appretais à faire...

Pour une raison qui m'échappais encore, c'était vers Vanna que je m'étais tourné pour porter le lourd fardeau du bouclier. Elle s'était faite du souci pour les conséquences de mon choix. Mais j'avais pris cette décision en les connaissait très bien. Ma faute aurait été d'autant plus grande si je ne l'avais pas fait. Je lui remis le bouclier légendaire qui n'était plus que le reflet de sa grandeur d'autrefois, mais je savais qu'il accomplirait son devoir. Protéger. C'était tout ce que je pouvais offrir. C'était bien peu, mais la gratitude était réelle dans les yeux de Vanna. Et son souci aussi envers moi également. C'était plutot inabituel. Mais je la rassura. Tout allais bien se passer.

Peut-être avais-je été trop consilant, ou trop peu vigilant. J'avais mal compris le poids immense du marteau de l'ordre du croissant blanc. Le prix a payer pour une trahison qui n'en était pas une. Un vol qui n'en était pas un. Pour mon manque de repentance j'assuma toute les conséquences. Chacun de ses grands maitres de l'ordre me craignait autant qu'ils se craignaient eux même. J'étais pour eux une créature aussi mystérieuse et dangereuse qu'incompréhensible. Chamberlain m'avait protéger de son aile durant tous ces siècles, mais cette fois, il ne pouvait plus rien. L'ordre fut absolus. Indiscutable. J'étais devenu synonyme de menace pour l'ordre établie. Leur ignorance et leur incompréhension les forcèrent à m'envoyer loin du temple. Ils ne voulaient qu'éloigner la peur que je leur inspirais. Mon destin fut remit entre les mains de l'armée. Les maitres pouvaient bien m'éloigner, mais ils ne pouvaient plus fuir la vérité que j'avais sortis de l'ombre de leur ignorance. Le monde allait changer... mais beaucoup plus rapidement que je m’y attendais...


... La guerre avait été déclarée plus rapidement qu’on ne l’avait escompté. Raiden avait frappé au cœur même de la capitale et la reine sonna l’évacuation des villes pour éviter le maximum de perte de vie. Désormais, en tant que soldat de l’Ordre du Croissant Blanc, je fus appelé au front pour servir dans l’armée en tant que prêtre. La guerre était une folie aux conséquences que seuls ceux qui l'avait déjà vécu pouvaient peser le poids tragique qu’elle pouvait avoir sur nos vies. Ce n’était pas ma première expérience au front, mais ressentir à nouveau l’odeur du sang et des morts m’était insupportable. Malgré tout, si ma présence ici pouvait sauver ne serait-ce qu’une seule vie, alors je ne pouvais reculer. Je détestais le poids des armures qu’on nous forçait à porter, la sensation désagréable du métal froid contre la peau glaçait jusqu’aux os. Les jeunes prêtres qui me suivaient tremblaient tous de peur sur leur monture derrière moi et je les rassurais toujours de mon mieux. Je pouvais entendre dans leurs esprits toutes les questions qu’ils se posaient en me voyant accomplir mon devoir sans jamais hésiter. J’avais peur, tout comme eux, mais j’avais déjà vu tellement de batailles, tellement de guerres dans mes 6 siècles de vie que j’avais appris à remplacer cette peur par le désir de sauver ces vies si unjustement sacrifié. Malgré l'ordre, je refusa quand même toujours de porter une arme, contrairement à mes compagnons. Une folie disais t-il, mais je n’accepterais jamais que ma main verse le sang que j’avais déjà trop vus coulés. On ne m'envoya jamais sur le champ de bataille, l'ordre ne venait jamais et en cela j'avais le signe que mon maitre chamberlain étirait encore son aile au dessus de moi, si loin sois-il pour me protéger. Je ne participais jamais aux batailles, mais j’étais témoin de leur tristesse et de leur cruauté. Mon rôle servait uniquement à sauver ces vies mises en danger pour des raisons que l’on finissait toujours par oublier un jour. Mais encore là, la roue continua de tourner...

C’est à la fin du premier mois de guerre que ma route et celle des porteurs de pierre se croisèrent à nouveau. Destin dirait-on? Oui, je voulais bien y croire. Fuyant les Raidens, ils avaient trouvé refuge dans les armées unis et restantes de Falan et d’Aletask. Mais contre la toute puissante armée de Raiden qui faisait route vers nous, notre défaite était aussi inévitable que notre mort prochaine. Le groupe, diriger par le jeune elf Julius était en piteux état. Physiquement comme psychologiquement. Ils avaient tous traversé d’innombrables épreuves pour venir s'abriter sous notre protection. Conscient du poids infiniment lourd qu'ils portaient sur leur épaules. J’essaya de les aider du mieux que je pus, mais je ne pouvais pas vraiment faire plus qu'offrir conseil et soutien.

Ayant entendus parler de ma grande connaissance des runes, Julius voulus que je lui confectionne des colliers runiques contre les intrusions mentales afin de se protéger des attaques de Raiden et de son incernable prince. Ainsi donc, les choses allaient encore plus mal que je l'avais escompté. L'empereur avait donc commencer à s'enventuer dans une route qu'il n'aurait jamais du prendre... Ça ne pouvait que très mal se terminer. Julius avait eus raison de venir me voir. Mais je savais que la seule chose qui pourrait protéger leur esprits n'était pas ces runes, ils auraient besoin de beaucoup plus puissant, et mon propre sang était se qui serait leurs meilleur protection. je confectionna les runes, mais je ne révela jamais la véritable nature de ce qu'elles contenaient. Mieux valait que le poids de la culpabilités ne soit pas plus lourd pour eux. 1 ans de ma vie perdu, pour chaque rune. C'était bien peu cher payé, face à ce qu'eux nous offriraient le moment venu.

C’est durant cette période passé dans l'armée que je rencontra Vanna pour la toute première fois. Disons, plutôt que je la voyais pour la première fois dans son véritable corps. Je savais à quoi elle ressemblait pour l'avoir déjà vu dans les pensées de ses compagnons. Elle était une elfe bleu aux longs cheveux verts. Je m'amusa de constater que son caractère était toujours aussi bouillonnant et imprévisible que l'élément qu'elle portait en elle. Je pouvais voir le feu briller aux fonds de ses yeux comme la toute première fois, mais elle était plus forte, bien plus forte. Mais derrière ce volcan instable se dissimulait encore cette sagesse et ce désir de savoir. J’ignorais pourquoi il m'était difficile de ne pas sourire durant chacun de nos courts entretien. J'appréciais chacune de ses visites, espérant la suivante avec toujours plus d'appréhention. Ça ne me ressemblait pas. Cherchant la raion qui me poussait à toujours vouloir la revoir, je finis par comprendre. En plongeant dans les souvenirs enfuis dans mon esprit, une petite flamme avait surgit d'outretombe. Cette Flamme était la même que je voyais chaque fois que je plongeais les yeux dans ceux de Vanna...

C’était celle de Sarah.

Ironie. Je pouvais lire dans tous les esprits du monde, mais j'étais incapable de lire dans les miennes. J'aurais dut le réaliser plus tôt... je devais commencer à être fatigué...J'avais tellement passé de temps loin de moi-même que je ne réalisais même plus que mon coeur s'était mis à battre à nouveau...Il semblait revivre de ses cendres, raviver par la flamme... mais je le suppliait... de se taire...

Sage m’avait dit un jour que je manquais de force et de caractère parce que j’étais celui qui ressemblait le plus à maman. Cette faille était peut-être la raison qui expliquait pourquoi j’étais toujours naturellement attirée par les femmes qui possédaient cette lueur que je n’avais pas. J’aimais me perdre dans cette force qu'elle émanait, que je voyais luire dans ses yeux. Cette impression de chaleur rassurante, cette volonté qui semble quasi infini.

C’est surement ce qui m’avait attirer vers Vanna, bien plus que sa grande beauté. Mais mon être et mes responsabilités me dictaient de ne pas franchir le seuil qui séparait l’amitié de reste. Je n’étais pas un homme comme les autres. Pour tous ceux qui croisaient ma route, ma simple existence mettait leurs vies en danger. Le triste souvenir et l’horrible tragédie qui avait frappé ma famille... Jamais plus je ne voulais les revivre... Mes peurs et mes souvenirs me dictaient et me suppliaient de ne pas franchir la limite... Depuis longtemps j’avais accepté le destin que je m’étais imposé. Je n’aurais jamais été capable de supporter de perdre une autre famille, et juste à cause du sang qui coulait dans mes veines. À cause de mes craintes de condamner et perdre la femme que j’aurais pu aimer, j’avais exclu l’amour de ma vie. Résigné à ne jamais franchir cette limite... étouffant dès leur naissance, ces sentiments d’amour qui aurait pu chercher à naitre. Se sacrifier pour protéger... C'était le prix à payer pour porter le sang d’un Guardian...


Salem

6 commentaires:

Lyra a dit...

Encore! Encore!!

Ravenelle a dit...

WOOOOOWWW!!!! Salem a perdu une année de vie pour chaque rune qu'il nous donnée!? C'est une bonne chose que Vanna soit pas au courant, elle lui botterait les fesses tellement... et elle s'en voudrait tellement aussi!!

J'adore la comparaison de vanna à un cheval sauvage, c vraiment cool!! Et comme Leila a dit: encore, encore!! C'est tellement HOT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Quentin a dit...

Un an de sa vie hein? C le genre de chose qu,il n'a pas dites pour les memes raisons que Juju voudrait qu'il les dises! lol

C-a-d: qu'on se sente pour certain coupable, pour d'autre redevable ou coupable. lol

Trop chou Salem. ^^

Ghost a dit...

toi t'écrit tjr aussi bien

ca fait du bien de voire que tu as pas laché ton imagination et que tu utilise tes talent

tu dessine tjr? ca serait platte que tu as arreté j'aimais tes dessins

j'espere que tu va bien, ca dis pas grand chose des histoires

Anima a dit...

heuuuu t'es qui toi?

Désolé, mais j'aime pas trop avoir des comments de personne nowhere.

Ghost a dit...

t faché?

ctait pas mon but dsl

je voulais juste te dire que j'aimai encore t text et je me souvenait de toi et de t dessin

je t'emmerdrer plus