Priam... regard en arrière

hello blog pour la game du dimanche. Je sais, j'en ai pas beaucoup écris depuis un bout, mais j'avais des problemes avec mon compte blogger et je suis du genre a être capable d'écrire que quand je suis inspirée. Pour le reste, ben, cé ça. Alors voila un petit blog cours sur Priam, pour les interressés. Vous aller voir comment il est fucké dans sa tête un peu lol.
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...Je vois ma vie comme une éternelle chaîne que le monde fasconne et agrandie au cours des ans. Chaque mayon portant une différence, certains son beau, d'autre pas, certains sont petits, certains gros, d'autre son fort, et d'autre ne le sont pas. Beaucoup sont léger alors que nombreux sont les mayons lourds. je vois mon coeur s'enchainer au fur et à mesure que ma raison me fait me rendre compte que l'enfant que j'étais jadis a aujourd'hui disparue. Chaque jour, me regarder dans le miroir devint plus pénible qu'autrefois. Peut-être ne suis-je pas fait pour regarder ou peut-être que l'unique raison est que j'ai peur de regarder. Affronter le monde seul, sans personne a mes côtés pour me faire voir que le soleil luie toujours. Et ce coeur qui se refuse a aimé par peur d'être blessé ou simplement par peur d'essayer. J'ai connu beaucoup d'amis, chacun voulant me rendre heureux à leur façon, et les regarder illuminait toujours mon visage d'un sourire. Mais ce sourire était seul, solitaire, sans désir de briller. Ce sourire était celui d'un hipocrite. Ce sourire était le mien. Trop peureux pour ouvrir mon coeur, trop méfiant pour donné une chance aux jeunes filles qui venaient vers moi. Je me suis enfuis toute ma vie, et maintenant les années se sont succéder, vide. Elles se sont envolés en même temps que mes rêves d'enfants. Trop peur d'être heureux, trop tard pour revenir en arrière. Tout ces sentiments de remords ne font qu'attiser la flamme qu'il y a bien longtemps brillait encore dans ma poitrine. Chaque jour qui suivent me faisant plus peur et me rendant plus faible. Ou est donc passé cette flamme de volonté, de courage, de persévérance, d'audace, qu'étant enfant j'exibais tel un trophé ? Est-elle morte avec mon enfance ? Y'a t'il un moyen pour que les souvenirs d'autrefois ne blesse plus ceux d'aujourd'hui ? S'il en existe un, je crois bien ne pas le connaitre, ou bien parce qu'on ne peut les voir qu'avec les yeux du coeur.

Et pourtant, il y a quelque chose à l'intérieure de moi qui tient bon. Pauvre survivant des épreuves du passé. Cette petite chose si faible et si fragile est peut-être l'espoir. Elle arrive quand tout s'écroule autour de nous. Des présences autour de moi atisent ma curiosité. Ce pourrait-il que le monde est changé au dela de mes espérances ? Un regard sur ce qui m'avait depuis si longtemps été refusé. Une main tendu. Un sourire véritable. Comme une brise sur mon âme, je sens la fraicheur du renouveau autour de moi. Des émotions ensevelies qui refond surface, jamais totalement oublié. Tout ceci ne peut pas être qu'illusion du moment. Leur regard est aussi vrai que celui de ma mère quand elle me regardait autrefois... Le monde me pousse de nouveau à l'épreuve. Tente-il subtilment de se racheter de ses fautes ? Je ne le sais pas, mais je crois être près à renouer avec lui...malgré la douleur...malgré la peur...Ce petit garçon en moi recherche encore et encore la main tendu. Et malgré moi, je suis près à la prendre de nouveau... Peut-être que cette fois, la vie me sourira...

Priam Sandor of the white hands