Salem: Past, present, futur - part 1... Past

J'ai toujours vu le monde à travers les pensées des gens autour de moi... littéralement... De la faible pensée jusqu'aux secrets les plus profonds. j'ai toujours eu cette abilité. Hérité de mon père, cette capacité à lire dans la tête des gens aurait put paraitre extraordinaire pour quiconque. Mais tout comme mon sang, cette abilité avait été destitué de sa pureté. Je n'ai jamais eu de contrôle sur elle, c'est elle qui me contrôlait. Un don du ciel dirait certain, une malédiction en dirait d'autre, pour moi j'avais fini par accepter ce que mon père m'avait légué comme un outil pour venir en aide à ceux d'ont l'âme hurlait d'être aidé. Lire dans le coeur des gens sans y avoir été invité est une chose dangereuse et merveilleuse à la fois, j'ignore encore comment consilier les deux. Et ce malgré que j'avais depuis longtemps dépassé le cap des 600 ans, la réponse restait encore nébuleuse.



Mère me disait toujours que c'était parce que je l'aimais et qu'elle m'aimait que j'étais capable de toujours savoir à l'avance ce qu'elle allait me dire, ou faire. En toute innocence d'enfant j'y ai cru, même si je ne comprenais pas trop pourquoi ca ne fonctionnait jamais sur père malgré l'amour évident qu'il me donnait. J'aimais bien m'imaginer qu'il existait un lien d'esprit tout particulier entre mère et moi. Mais je pouvais également voir autre chose au fond d'elle même. Je voyais l'inquiétude et la pitié dans son esprit vis à vis de mon ''infirmité''. Elle avait peur pour moi, et elle essayait sans relâche de me convaincre que mon don n'avait rien de mal, qu'il était exeptionnel et beau, «un lien magique d'amour» qu'elle disait, mais elle ne pouvait cacher la pitié qu'elle envisageait pour ce que j'aurais à vivre dans l'avenir. Elle cherchait seulement à protéger son doux petit imparfait. Mais je croyais ce qu'elle me disait. Quand elle me regardait, je ne voyais toujours que des images d'amour que seul les mères peuvent avoir envers leur enfants. J'avais réellement cru qu'il existait un lien unique entre elle et moi. Je suis peut-être le seul qui ne saura jamais à quel point elle nous avait aimé et à quel point elle s'était inquiété pour nous.



Aucun d'entre nous ne se remit jamais totalement de sa tragique disparition, ni de notre famille brisé à jamais. Pour nous protéger, mon père avait tout sacrifier... mais à quel prix... Au prix de ma liberté... enfermé seul pendant presque 200 ans dans ces tunnels... au prix de la folie de Priam... torturé physiquement et psychologiquement jusqu'en perdre la raison... au prix de l'exil de Sage... que l'esprit haineux de vangeance avait fini par dévoré... Pour eux, pour cette famille je suis rester fort, pour le souvenir de ma mère, je suis resté son doux Salem. Mais je ne qu'imaginé les larmes de tristesse dans ses yeux si elle nous voyait aujourd'hui si divisé...



Après mes 200 ans à souffrir de solitude dans le noir, le contact avec les gens eut un effet magnétique sur moi. Même si ce que je pouvais voir dans leur tête n'étaient pas toujours des images de bonheur, je me suis rendu compte que je pouvais aussi les aider. En partageant avec eux leurs démons intérieurs, ils pouvaient avoir la force de se libéré et recommencer à vivre. Mais même si en me joingnant à l'ordre du croissant blanc, j'avais aidé un nombre incalculable de gens... la seul personne que je n'avais jamais put aidé... c'était moi-même...



Père m'avait répété un nombre incalculable de fois de ne pas laisser le passé freiner ce qui pouvait m'apporter du bonheur... Il avait raison... mais il voulait probablement juste que je me maris. Il adorait les enfants et espérait surement que je lui donne des tas de petit-enfants pour les cajoler comme il le faisait sans arrêt avec ma nouvelle petite «soeur», le gardien de l'eau nouveau né. Mais malgré toutes ses tentatives de manipulations émotives non convaincantes, j'avais toujours refusé d'inclure une femme dans ma vie. Étant donné qui j'étais et à cause du sang de guardian qui coulait dans mes veines, je craignais qu'il n'arrive à la femme que j'aime, le même sort horrible que maman... J'aurais été incapable de supporter ça une nouvelle fois. Et puis, je n'étais pas vraiment de ceux qu'on cataloguait comme «normal». J'étais un Half-blood et personne n'était au courant de notre existence. Les gens ignorant l'existence des guardians, ils ne pouvais s'expliquer ce que j'étais ou qu'est-ce que j'étais, une sorte d'anomalie de la nature. Ma capacité à lire dans leurs pensées sans contrôle accentuait encore plus la peur qu'ils avaient de moi, la peur de l'inconnu. Pour la plupart des gens, j'étais inexpliquable, étrange, donc dangereux. Beaucoup pensait que j'avais du sang de démon, la couleur de mes yeux et mes rayures n'aidant pas vraiment à ma cause je dois avouer. Aussi il valait mieux que je reste terrer dans le temple. Maitre Chamberlain veilla sur moi comme il avait veiller sur mon petit frère. Autrefois, il avait été son tuteur et mentor jusqu'à ses... derniers jours...

(à Suivre)

Salem